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père :Amédée | mère : Marie Thérèse de Chaunac | ||||||||||||||||||||||||||
Suzanne de Boysson
13 novembre 1855 - 17 décembre 1922 |
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conjoint : Georges (François) de Pradines d'Aureilhan | |||||||||||||||||||||||||
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![]() Suzanne Marie de Boysson est née à Doyssac le 13 novembre 1855. Marie Moricet la décrite à ses 10 ans : "Elle promettait d'être une beauté [...] C'était une sympathique fille de 10 ans, les cheveux courts, les allures d'un garçon; on l'appelait la Zouave". Comme ses soeurs, Louise et Yolande, elle fut envoyée chez les Dames du Sacré-Coeur de Layrac pour y faire ses études. Celles-ci terminées, elle revint auprès de ses parents jusqu'à l'âge de 26 ans. Le 8 février 1882, Suzanne épousa Georges (François) de Pradines d'Aureilhan Propriétaire également d'un hôtel à Montpellier et d'importants vignobles aux portes de Béziers à Saint Jean, Georges d'Aureilhan occupait à des voyages et à des oeuvres religieuses et sociales les loisirs que lui laissait une belle situation de fortune. Elle eut un conflit avec le Maire de Montpellier qui ordonna la destruction d'un immeuble lui appartenant, menaçant ruine. Le Conseil d'Etat lui donna raison le 1er avril 1902, la confortation des batiments étant envisageable Georges d'Aureilhan décéda en 1909. Après lui, sa veuve a continué, avec une grande intelligence et une activité débordante, la gestion des terres et des propriétés de son mari. Durant la guerre de 1914, elle ouvrit à Béziers, avec le concours généreux de sa meilleure amie, la comtesse de Sarret, un hôpital auxiliaire. Toutes deux employèrent leur dévouement et leurs revenus à la bonne gestion de cette fondation sanitaire, qui fut un exemple de soins charitables, de discipline et de bonne tenue. Elle résida à Béziers jusqu'à sa mort, survenue le 17 décembre 1922, sans postérité. Selon son désir, Suzanne fut inhumée auprès de son mari, dans le tombeau de famille des d'Aureilhan, à Béziers. A sa mort, la partie de sa fortune, qui ne revenait pas aux héritiers de son mari, fut léguée à l'aîné de ses neveux, le colonel Jehan de Boysson, à charge pourr lui "de garder le domaine de Doyssac (qu'il avait acquis de son oncle Henri en 1908 grâce à ce concours) et d'y entretenir, dans la mesure du possible, les traditions qui avaient été, dans les temps, celles de ses biens aimés parents". (Extrait de son testament). |
frères et soeurs
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enfants : |
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