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  père :Amédée mère : Marie Thérèse de Chaunac      
 

Louise de Boysson

 

29 mars 1838 - 2 juillet 1931

 

Il est resté d'elle, adolescente, un portrait aux crayons de couleur que son oncle maternel, le comte Ludovic de Chaunac-Lanzac, obtint de son beau-père qu'il fût exécuté à Périgueux, par un artiste du nom de Lambert. Très ressemblant, paraît-il, il figura longtemps dans le salon de Monbette, et fut légué à Madame de Quincerot, née Catherine de Boysson, nièce et filleule de Louise de Boysson.

  conjoint :  

 

 

 

(Marie, Judith), Louise de Boysson naquit au Chai, commune de Siorac, Dordogne, le 29 mars 1838.

Elle reçut le baptême en l'Eglise de Siorac, le 2 avril 1838, et eut pour parrain Louis de Chaunac et pour marraine Marie Judith de La Verrie-Vivant.

Elevée au couvent des Dames du Sacré-Coeur de Toulouse, dont sa mère avait été une des premières élèves, elle en sortit à 17 ans. Louise revint alors auprès de ses parents (et ne les quitta plus). Elle était fort jolie, vive et gaie.

Une fois les éducations terminées pour les aînés, ses parents quittèrent Toulouse définitivement, et ce fut la vie à Doyssac, vie sérieuse s'il en fût, mais vie de famille intense aussi, car on voisinait beaucoup, en dépit des mauvais chemins et de côteaux escarpés. Les distances étaient longues, les visi­teurs demeuraient plusieurs jours: l'hospitalité ne connaissait ni difficultés, ni limites.

Monbette, le Mondiol, la Bourlie, Besse, Lacoste, Campagnac formaient le voisinage. Une idylle s'y ébaucha, dit-on, sous leurs beaux ombrages. Mais Louise, si entourée d'enfants, estima qu'elle ne pouvait songer à son propre bonheur. D'ailleurs son père, très ancien régime, chef de famille incomparable sans doute, mais nanti d'une autorité souveraine et indiscutée n'aimait pas beaucoup que les filles eussent, suivant son expression "la maridaille en tête". Impossible donc! Louise se devait d'aider ses parents dans l'éducation de ses plus jeunes frères et soeurs.

Sous l'habile direction de sa mère, Louise devint bien vite une maîtresse de maison émérite, et, quelques années après la guerre de 1870, celle-ci lui confia entièrement les rênes du gouvernement intérieur. La tâche était ardue, car la maison était lourde. Mais elle avait les aides puissantes qu'étaient les serviteurs de jadis, particulièrement en ce pays perdu. Ils ne connaissaient que le rude patois périgourdin, leur coeur cependant possédait toutes les fidélités et toutes les délicatesses.

Femme de coeur et de tête, Louise de Boysson, appelée par les siens "Tante chanoinesse", était la providence des pauvres et des malades. Autoritaire, ne supportant guère la contradiction, elle avait le commandement facile, les avis et les conseils aussi, comme également les observations. Toutefois, elle était si bonne qu'on ne pouvait lui en faire un reproche.

A la mort de sa mère, en 1888, elle demeura seule à Doyssac, jusqu'au jour où son frère, Henri, vint s'y installer. Elle acheta, alors à Sarlat, du dernier duc d'Almazan, une pittoresque vieille maison, sise rue du Siège, derrière le rempart près de la tour, où elle passa les quarante dernières années de sa vie à s'occuper d'oeuvres, secondant les divers archiprêtres qui se succédèrent à la Cathédrale, et surtout l'abbé de la Vallette-Montbrun, qui avait pour elle une filiale affection. Elle montait bien souvent la côte du collège St Joseph pour y rendre visite à ses nombreux neveux qui s'y succédaient.

Pendant les vacances, Louise partageait son temps entre les ménages de ses frères, où ses belles-soeurs qui la traitaient en vraie soeur, étaient heureuses de la recevoir et de continuer pour elle, les réunions de famille qui l'enchantaient.

"J'avais 50 ans quand j'ai été libre d'agir à ma guise, et ceci parce que je venais de perdre ma mère qui avait suivi de près mon père dans la mort. Je ne les avais jamais quittés. Je leur ai toujours obéi, et je n'ai jamais été malheureuse. J'ai toujours aimé mon servage".

Elle avait une adresse incomparable pour tous les travaux à l'aiguille. Jusqu'à la fin de sa vie, elle ourlait à jour sans lunettes, brodait finement de jolis ouvrages, tricotait, sans se lasser, de moelleux lainages, ou penchée sur son métier, exécutait de ravissantes tapisseries au petit point.

A la fin de juin 1931, sa magnifique santé fléchit brusquement et, le 2 juillet, en la fête de la Visitation, elle s'éteignit doucement à l'âge de 93 ans, dans sa maison de Sarlat, rendant son âme à Dieu, les yeux irradiés par la vision de l'au-delà, et disant: "Je vois le ciel, que c'est beau !..."

 

 

frères et soeurs

Bernard

 

Richard

Paul

René

Maurice

Yolande

Henri

Albert

Max

Louis

Xavier

Jean

Suzanne

Marie-Thérèse

Vincent

(Charles ?)

 
 

enfants :