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père : Bernard | mère : Jacquette de Cadolle | |||||||||||||||||||||||||
Charles de Boysson Maire de Rampoux puis Juge au Tribunal de Première instance de Cahors
14 janvier 1775 - 4 novemebre 1866 |
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conjoint : Sophie Tournié | ||||||||||||||||||||||||
"Noble" Charles, François, Henri est né à Cahors (Paroisse de Notre Dame de Soubirous) le 14 janvier 1775 (cf. ADL 4E62b2 p.1175). Il fut baptisé le 16 janvier et reçut pour parrain Haut et puissant seigneur Charles françois, marquis de Cadolle son oncle (remplacé par Henry Vanque-Bellecour, Conseiller au Présidial de Cahors et sénéchal du Quercy), et pour marraine Françoise "de Boysson de Franihac" sa tante. Charles âgé de 16 ans, fut envoyé en émigration par son père, avec son frère Amédée. Les deux frères sont intégrés au corps d'émigrés du Comte de Béon. En 1795, après l'invasion de la Hollande, la légion de Béon rejoint l'armée anglaise. L'infanterie, dont Charles fait partie, embarque à Hambourg en mai 1795, avec un corps d'émigrés commandé par Sombreuil . Le 25 juin Charles débarque à Quiberon avec les forces du comte d'Hervilly. On connaît le sort tragique de ce corps expéditionnaire, mal commandé et rapidement écrasé par Hoche. La petite troupe de Sombreuil offrit une ultime résistance à la pointe de la presqu'île. Elle se rendit lorsque certains assaillants lui promirent la vie sauve. Hoche ne pouvait ratifier cet engagement. Le sort des prisonniers dépendait de représentants en mission dont la décision ne faisait pas de doute. Hoche fit diriger les captifs sur Auray avec une escorte réduite, commandée par un homme réputé pour ses sentiments humanitaires: le futur général Cambronne. Charles fut, parmi ses compagnons d'armes, un des rares à profiter de cette possibilité d'évasion. Il se réfugia chez un paysan qui lui procura un déguisement et se dirigea sur Rampoux .
Dès que l'ordre fut rétabli, Charles aida son père dans la gestion de ses biens, tout en entreprenant des études de droit. Il fut maire de Rampoux en 1811 et 1812. C'est sans doute grâce à son père qu'il fut nommé juge au tribunal de Cahors le 5 mars 1812 (prestation de serment le 22 avril). Il aspirait à une vie simple et retirée. Le 19 mai 1817, il épousa Sophie Tournié, agée de 41 ans, fille de Jean Louis, juge au tribunal civil de Cahors et d'Elisabeth Gélis. Etaient témoins; Besse de Laromignière, Président du tribunal, Savary, Sers et J.P. Isarn, juges au même tribunal. En 1849, Monsieur Phiquepal, Procureur général près la Cour d'appel d'Agen écrivait de lui :
Il resta juge au Tribunal de Première instance de Cahors jusqu'à son honorariat à la fin de l'année 1851, après un service de près de quarante ans. Sur ses états de service de 1850, on trouve les renseignements confidentiels suivants :
Charles Mourut à Cahors, boulevard Nord, le 4 novembre 1866, agé de 91 ans. Il repose dans le tombeau des Favas à Cahors où il fut transféré, vers 1880, à la demande de son neveu Amédée, son légataire universel.
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frères et soeurs:
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enfants : |
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