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Armes:

 

D'argent au chef d'azur aux trois étoiles d'or, au chevron de gueules surmonté de deux croissants de même, au buisson terassé de sinople en pointe

Ces armes ont-elles une signification ? Il est une croyance fort erronée que les armes auraient toutes un sens plus ou moins caché. Cette affirmation est fausse dans la grande majorité des cas. L'on pense ainsi trop souvent qu'un croissant illustre une croisade, en référence au symbole musulman. Il n'en est rien et les meubles et formes héraldiques sont souvent muets.

Dans notre cas, les armes sont en partie seulement parlantes; le buisson rappelant l'étymologie patronymique de la famille (voir la rubrique relative au nom de famille). Le reste n'a a priori pas de sens particulier.

Une piste cependant mérite d'être exploitée. Le comte de Saint-Saud, historien et généalogiste relevait dans le bulletin de la SHAP, 1915, T.XLII, p. 38 : "un fait caractéristique en héraldique et cependant très peu connu: dans un blason, tout chef, cousu ou non, chargé de croissants et surtout d'étoiles, dénote à de rares exceptions près, une famille bourgeoise ou anoblie". La mise en évidence d'une singularité du chef que nous portons m'incita à en savoir plus. J’ai alors découvert une récurrence particulière dans l’Armorial des capitouls de Toulouse, par Victor Bouton, Paris, 1876. Parmi les blasons des capitouls relevés de 1696 à 1711, près d’un sur deux arbore un chef à trois étoiles ou deux étoiles entourant un croissant (26 % portent le même chef à trois étoiles. Si l'on ajoute le chef 2 étoiles encadrant un croissant = 40 %. Avec ce chef apparaissant dans un écartelé = 48 %. Enfin ceux là avec un chef 2 étoiles entourant un autre meuble (ni étoile ni croissant) = 52 %). Ces capitouls étaient dits de noblesse municipale, mais aussi noblesse de cloche. “On l’appelait Noblesse de cloche, parce que les assemblées pour l’élection des officiers municipaux se faisaient ordinairement au son du beffroi, ou grosse cloche de l’hôtel-de-ville. Les commissaires du roi, en Languedoc, faisant la recherche de la Noblesse, appelèrent aussi la Noblesse des capitouls de Toulouse, Noblesse de cloche (D’après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France de Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)  - Paris, 1816). C ’est précisemment pour cette raison que les capitouls auraient choisi d'agrémenter leur armes de chef surmontés de meubles héraldiques fortement connotés religieusement : la lune et les étoiles.

Quoique que la fréquence indiquée soit étonnante, elle ne permet pas de conclusion, tant il est vrai que ce type de blason peut se retrouver en dehors du capitoulat. La trouble nait cependant lorsque l'on constate que le chevron surmonté de deux croissants se retrouve en grand nombre chez les capitouls, et que, par ailleurs, une hypothèse familiale nous rattacherait justement au capitoulat toulousin.

 

Notre oncle Isaac de Boisson, président au Présidial de Cahors, fit enregistrer régulièrement ses armoiries au bureau de Cahors, lors des recherches menées en 1696 dans le royaume par Charles d'Hozier pour son Armorial Général.

 

  Dans la série "Blasons colorés" de l'Armorial Général de 1696, Languedoc, partie 1, page 867, on trouve :  
 
 
     
  Et dans la série descriptive de l'Armorial Général de 1696, Languedoc, partie 2, page 1097 :  
 
 
  page 1098: "Porte d'argent à un chevron de gueules accompagné de deux croissans de même, et en pointe d'un rocher au naturel sommé d'un buisson de sinople, et un chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or"  

 

Son frère Jean de Boysson Delpech, dont nous descendons, enregistra également ses armes au bureau de Cahors. L'armorial indique "N... Boüissou, juge de Cazals". Il s'agit pourtant bien de notre aieul. En effet, la justice royale de Cazals était une juridiction à juge unique. Or cette charge appartenait aux Boysson dès avant 1632. Jean l'occupa jusqu'en 1735 (avant de la transmettre à son fils) donc pendant les recherches de 1696.

Mais, ayant payé les droits, il ne fournit pas la description de ses armes. Aussi les armes suivantes ont-elles été inventées par un employé du fisc royal. Il n'en demeure pas moins que ces armes étant enregistrées, elles nous sont légalement attribuées.

 
 
  Et dans la série descriptive de l'Armorial Général de 1696, Languedoc, page 1030 :  
 
 
 

(d'or a un buisson de sinople et une bordure de même)

 

 


Bernard de Boysson, avait, de son union en 1773 avec Jacquette de Cadolle, laissé les armes d'alliance suivantes;


Henry de Boysson, avait, de son union en 1882 avec Jeanne l'Orillard d'Aubigny, laissé les armes d'alliance suivantes;


Jean de Boysson, avait, de son union en 1883 avec Marguerite de Beaupoil de Saint-Aulaire, laissé les armes d'alliance suivantes ;

Vitrail de Mas-Robert

Bas-relief de Mas-Robert


Marie-Antoinette et Marie-Marguerite de Boysson, avaient, de leur union en 1924 avec Guy et Xavier de Royère, laissé les armes d'alliance suivantes ;

Bas-relief du Château de Peyraux au Lardin-Saint-Lazare ( Dordogne )

- propriété des Royère -

 


Nos armes sont aussi présentes dans l'église de Prats du Périgord;

Les supports sont des lions

Extrait du livre "Le Périgord des églises et des chapelles oubliées, T. III: Richesses insoupçonnées de P. Pommarède; Photographies de J. Brachet.


Les Boysson toulousains

La branche toulousaine des Boysson ou Buissson ( XIV - XVème s.) portait . Ces armes semblent provenir du second mariage (vers 1410) de Jean de Boysson avec Sardane de Belloc. Cette dernière portant , les enfants issus du premier mariage de ce Jean portaient peut-être . Si outre ce rattachement, l'hypothèse des capitouls s'avérait, nous pourrions immaginer que ces armes Boysson initiales se serairent trouvées complétées pour former nos armes actuelles lors de l'accession au capitoulat, sans doute vers le début du XVIe siècle.