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  père : Bernard mère : Marie louise Delsol    
 

Maurice de Boysson

Chef d'escadrons

 

10 avril 1872 - 15 octobre 1952

 

conjoint : 1° Marguerite Noetzlin

Henriette Botet de Lacaze

 
 

N° 1.2

Marie, Joseph, Robert, Maurice de Boysson naquit à Villeneuve-sur-Lot, le 10 avril 1872, alors que son père était capitaine-instructeur à l'Ecole de Cavalerie de Saumur. Baptisé le 14 avril, Maurice eut pour parrain Me Delsol, son grand-père et pour marraine Mme Amédée de Boysson sa grand-mère.

Il fit ses études au Collège de Caousou, tenu par les R.P. Jésuites, à Toulouse, et, comme son frère aîné, fut envoyé à l'Ecole Ste Geneviève, alors, à Paris, pour y préparer St-Cyr. Il obtint son baccalauréat en sciences en 1890.

 

Dessin fait le 21 janvier 1890

Il fut reçu à Saint-Cyr en 1894 et en sortit, comme sous-lieutenant de Cavalerie, en 1895, affecté au 15ème Régiment de Dragons, à Libourne. D'octobre 1896 à octobre 1897, il suivit, à Saumur, le cours d'officier-élève.

Après un court passage au 2ème Régiment de Cuirassiers à Paris, Maurice fut affecté, comme officier d'ordonnance du Général de Mazieux, à la Subdivision de Médéah, Algérie.

 

Maurice de Boysson épousa, le 8 mars 1900, à Paris, en l'église St-Pierre de Chaillot, Jeanne, Marie, Marguerite Noetzlin née le 20 septembre 1876 à Paris, d'Edouard Noetzlin, Président de la Banque de Paris et des Pays-Bas, et de Marie-Louise Lüling. Les témoins, au mariage, étaient pour le marié: le Général Paul de Boysson et M.Xavier de Boysson, contrôleur général de l'armée, ses oncles.

Madame de Boysson, née Noetzlin, mourut à Noyon, le17 juin 1904.

 

Nommé ensuite au 9ème Régiment de Cuirassiers, à Noyon (Oise), il fut promu capitaine en 1910 et affecté au 5ème Régiment de Cuirassiers, à Tours.

 

Veuf depuis 1904, Maurice de Boysson épousa en secondes noces, le 1er février 1911, en l'église de Veyries, près Bouglon (Lot et Garonne), Marie-Henriette Botet de Lacaze, née le 1er avril 1883 à Lacaze (Lot et Garonne), fille de Fernand de Lacaze, conseiller général, et de Félicie de Barthez de Montfort. Les témoins furent pour le marié : le colonel de Fontenilliat du 9è cuirassiers, son chef de corps et M. Xavier de Boysson, Contrôleur Général de l'Armée, son oncle; pour la mariée: Maxime de Lacaze, son oncle, et la baronne de Montfort, sa grand­mère maternelle.

 

Vint la guerre de 1914-1918. Au cours de cette longue campagne, le capitaine de Boysson fut affecté successivement:

  1. aux escadrons de réserve de la 151ème Division d'Infanterie (tranchées de la Somme, et attaques de Champagne en septembre 1915) ;
  2. au 19ème Régiment d'Infanterie (Verdun et le Chemin des Dames);
  3. à l'Infanterie divisionnaire de la 70ème Division d'Infanterie (Chemin des Dames, Alsace et combats près de Montdidier en 1918);
  4. au 2ème bureau du 21ème Corps d'Armée, service des renseignements (échec de l'offensive allemande en Champagne, 14 juillet 1918) ;
  5. au 33ème Corps d'Armée, comme chef du 2ème Bureau. Il fut envoyé à La Capelle, le matin du 5 novembre 1918 pour préparer la venue des plénipotentiaires allemands, et assista à leur arrivée, le soir du même jour.

Après l'Armistice, Maurice de Boysson, affecté au 2ème bureau de l'Armée du Rhin fut chargé de mission par le Général Mangin à Darmstadt, en Allemagne non occupée, auprès du gouvernement Hessois (1919-1920). Sa vaste culture, ses qualités profondement humaines, jointes à un ascendant personnel incontestable, l'avaient désigné pour ce poste de choix. Des esprits éminents voyaient alors dans le rapprochement des populations rhénanes avec la France le meilleur gage de paix. Entièrement consacré à sa mission, Maurice avait rencontré et rencontré à Darmstadt un puissant mouvement d'opinion hostile à l'hégémonie prussienne. Mais le Gal Mangin n'était plus soutenu par les Gouvernements Alliés. Si celui-ci fut rappelé en 1921, dès septembre 1920, Maurice de Boysson avait demandé et obtenu un congé.

Fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1916, et était passé Chef d'escadrons en 1920. Il sera promu officier de la Légion d'Honneur en 1929.

Croix de guerre 14-18, il obtint les deux citations suivantes:

Ordre du Régiment du II octobre 1915.

"S'est dépensé sans compter pour diriger, organiser et conduire de jour et de nuit, sous les feux les plus violents, jusqu'en premières lignes, les ravitaillements destinés au 21ème Régiment d'Infanterie Coloniale. A mérité les éloges écrits du Commandant du Groupement".

Ordre de la 70ème R.I. du 14 avril 1918.

"Officier d'une bravoure calme, ayant une haute conception du devoir, et qui, durant les graves journées du 26 mars au 10 avril a rendu les grands services au Commandement, en maintenant la liaison avec les corps et par ses nombreuses reconnaissances sur le champ de bataille."

 

Démissionaire, Maurice se retira dans sa propriété de la Cenne, près de Villeneuve-sur-Lot, qui lui venait de ses parents. Il agrandit la propriété et y fit d'importants travaux. Il y installa une centrale hydraulique, créa une avenue, élargit la cour du château et remit à neuf une partie des bâtiments.

Agriculteur convaincu, il apportait dans les modestes problèmes ruraux de sa commune le même sens social avec lequel il avait servi l'armée.

Il céda le domaine en 1947 et se fixa à Plaisance, près de Villeneuve/Lot.

Maurice pratiquait merveilleusement l'art de vieillir. Sa longue existance, marquée par de grandes douleurs, lui avait donné une connaissance approfondie du coeur humain et le secrt de le réconforter.

Portant droit sa haute taille, arpentant à grand pas routes et coteaux, il fut un patriarche étonnant de jeunesse, de sérénité et de coeur.

Dans sa maison de Plaisance, il aimait à accueillir, avec Henriette, parents et amis. Il avait auprès de lui deux de leurs petits enfants d'Egypte, Henri et Bernadette (enfants de Bertrand et Lucienne). Sa correspondance, d'une d'une délicatesse d'expression inégalable, rejoignait fidèlement ceux qui étaient au loin. Il apportait aux jeunes, pour lesquels il avait une prédilection, le message des générations passées.

Un accident cardiaque enleva subitement Maurice le 15 octobre 1952 (à l'âge de 80 ans). Henriette le rejoignit peu après dans la tombe le 5 avril 1954. Tous deux reposent à Villeneuve s/Lot.

Etat des services de Maurice de Boysson

Sous-lieutenant

15ème dragons

Libourne

1895-1896

(Détaché en 1897 à Saumur)

Sous-lieutenant

2ème rég. cuirassiers

 

 

Officier d'ordonnance  
Médéah (Algérie)
 
Lieutenant
9ème rég. cuirassiers
Noyon
1908

Capitaine

5ème rég. cuirassiers

Tours

1910-1914

Voir plus haut les nombreuses affectations

1914-1918

Affecté au 2ème bureau de l'Armée du Rhin

1919-1920

Chef d'escadrons

   

1920

 

 

 

 

Chevalier de la Légion d' Honneur
1916

Officier de la Légion d' Honneur

1929

 

 

frères et soeurs :  
 

enfants : de 1°: Marie-Thérèse, Marie-Antoinette et Marie-Marguerite ; de 2° Bertrand