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  père : capitaine René de Laportalière mère : Françoise de Bellomayre    
 

Edith Taillefer de Laportalière

 

 

24/07/1910 - 28 juillet 2000

 

conjoint : Jacques

 
 

 

Edith est née le 24/07/1910 à Montauban. Elle était la fille du capitaine de Laportalière mort au chemin des Dames à l'âge de 35 ans et de Françoise de Bellomayre.

Edith epousa en 1931 à Bagnères de Bigorre, Jacques de Boysson.

Voir le discours de Gaston Cabanis, beau-père de la mariée

Edith est décédée le 28 juillet 2000.

L’ainé de ses petits enfants, Eric, a lu ce texte le jour des obsèques  :

" Il y a six ans, dans cette même église, nous étions réunis, pour la dernière fois autour de Grand-Père. Mamie le rejoint ce soir. Il a plut à Dieu de n’imposer ni à l’un ni à l’autre, de longues souffrances. Grand-Père, qui n’était pas vraiment malade s’est éteint paisiblement ; nous l’avons su en découvrant la sérénité de son visage, Papa, Oncle Patrick et moi. Mamie, elle, ignorait la maladie. Mamie ne connaissait que des accidents ! … Elle s’est éteinte par surprise. Remercions le Seigneur de la Grâce qu’Il leur a accordée. 

De la peine que vous nous faite, Mamie, je ne veux pas parler. Elle est dans le cœur des trois générations qui vous suivent, et je ne m’arrogerai pas le droit de l’exprimer à leur place. 

En revanche, j’aimerais vous parler de ce qu’en partant, vous nous laissez en partage.

Grand-Père était la bonté et la courtoisie, vous étiez l’énergie et la passion. Les lois hasardeuses de l’hérédité, corrigées par les plans du Créateur, ont subtilement mélangé ces traits chez vos enfants, mais aussi chez certains de vos petits-enfants où ils apparaissent parfois de façon touchante.

Chez vous, Mamie, les traits de caractère étaient nets et tranchés, bien sûr !  Le flou, le mou ou l’incertain n’étaient pas votre fait. Et nous vous avons bien aimé pour cela. Vous aimiez souvent, détestiez parfois, mais avec énergie et passion, toujours. La tiédeur ne vous intéressait pas. Elle ne vous concernait pas. Je ne suis pas sûr que vous en ayiez soupçonné l’existence. Même si, une longue vie, sept enfants, vingt et un petits-enfants vous ont appris les compromis, vous êtes arrivée à 90 ans avec un panache intact. Pour cela aussi, nous vous avons aimé.

Pour ma part, je ne veux rien oublier de vos enthousiasmes et de vos détestations par ce que j’aime me rappeler vos expressions pour nous les faire connaître. Vos jugements sonnaient fort, vos paroles et vos sentiments aussi. Vous aviez un ton qui n’appartenait qu’à vous, aussi élégant que définitif. Vous saviez être dithyrambique et joyeuse dans le compliment comme vous vous deviez d’être mordante et consternée dans la critique. Il y avait dans les deux mouvements de votre âme la même énergique sincérité.

Puisque ce soir, je dois vous dire au revoir, Mamie, je vous fais le serment de puiser toujours, chez vous, cette leçon de vitalité, de franchise et d’élégance. "

Éric, le 2 août 2000

 

frères et soeurs :  
 

enfants : Richard, Anne, Bruno, Arnaud, Sabine, Patrick, Gilles