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Les Boysson "toulousains"

 

L'actuelle famille de Boysson a parfois été rattachée à une maison mais plus ancienne présente dans le Sud Ouest; les Buisson ou Boysson d'Aussonne en Rouergue, liée à une lignée de Capitouls Toulousains , nommés Boysson, Buisson ou Bouysson .

Quatres frères Boysson, changeurs, furent anoblis le 16 mai 1437 par le Roi Charles VII, de passage à Saint Flour (selon Louis d'Alauzier, Louis XI - alors agé de 14 ans- serait aussi signataire de l'acte), en reconnaissance d'une importante aide financière accordée au roi. Ils nommèrent procureurs le 22 pour faire enregister au sénéchal de Villefranche de Rouergue les lettres d'anoblissement.

Ils firent également l'objet d'un curieux anoblissement de la part du Comte d'Armagnac () ( ), alors en conflit avec la couronne.

Les Toulousains dans l'histoire distingue deux familles (résumé) :

1. Les quatre fils d'un certain Jean, marchand à Aubin (Aveyron), anoblis en 1437, une branche reste à Aubin, une autre se fixe à Figeac. Hugues apparaît à Toulouse en 1432; il est changeur. Dès 1453, il est seigneur de Mirabel (Aveyron, commune de Rignac); à Toulouse, sa maison se trouve au coin des rues des Changes et Malcousinat.

En 1468, Charles d'Armagnac le charge de négocier son mariage avec Catherine de Foix.

Il meurt en 1473; sa femme Esclarmonde du Cros lui a donné deux fils : Hugues, seigneur de Mirabel et changeur (mort le 18 mai 1519); et Jean, coseigneur de Mirabel, seigneur de Malaval (Aveyron, commune de GaJgand), changeur également, en Rouergue. Son neveu Pierre, seigneur de Beauteville de 1486 à 1505, trafique aussi de laine et de pastel.

 

2. La deuxième famille Boysson vient de Rodez, où a vécu Arnaud, père de Jean 1er, où continue à résider son frère Antoine.

Lui-même, à Toulouse, se met en société avec Raimond Michel et Pierre Monfort. Puis il travaille seul jusqu'en 1487, et se remet en société avec Pierre Delfau, mari de sa sœur, et Géraud Hébrard, jusqu'en 1495.Il s'associe à ses gendres Etienne Ulmiers et Simon de Restes. Il meurt en 1502 ou 1503.

Nous ne savons quelle parenté exacte l'unit avec Jean II, mort en 1523 ou 1524, laissant trois filles qui épouseront des juristes, Capitoul en 1519.

Jean III, dont la parenté avec ce dernier reste tout aussi mystérieuse, apparaît de 1540 à 1558.

Ph. W

L. d'Alauzier, « Les Boysson ou Buisson, marchands à Aubin, Figeac et Toulouse ", Rouergue et confins, Rodez, 1955. 109-19. - Ph. Wolff, « De Rome à Toulouse : aux origines de la banque toulousaine ", Studi in onore di A. Fanfani, Gènes, 1962, III, 671-98. - Gilles Castel, Le commerce du pastel et de l’épicerie à Toulouse, 1450-1561, T., 1962. 91-108, 163-4, 189-200.

 

La chronique 188 des annales de la ville de Toulouse a gardé la trace du capitoul Hugues Boysson, seigneur de Mirabel. Il est, semble t-il, le fil d'Hugues de Buisson annobli par Charles VI. Contrairement à ce qu'indique le site de la ville de Toulouse, celui-ci étant mort en 1519, il ne peut avoir été le même que le Hugues Bouysson capitoul pour 1523-1524, du reste signalé "écuyer, seigneur de Montmaur". Pour cette dernière mention, il s'agirait en réalité de son neveu, Hugues de Boysson, petit fils de l'annobli Jean Junior, qui acquit le 6 avril 1512 cette seigneurie.

 

 

 

 

"Généalogie des Boysson ou Buisson" produite par Louis d'Alauzier parue dans le numéro de février 1961 de La France généalogique.

 

Propriétés ayant appartenu à ces Boysson :