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  père : Xavier de Boysson mère : Louise Favas    
 

Robert de Boysson

ingénieur en chef de 2e classe du Génie maritime

 

16 avril 1890 - 24 mai 1970

 

conjoint : Simone Clarke de Dromantin  
 

N° 12.3

Robert (Joseph, Antoine) de Boysson, troisième enfant de Xavier et de Louise Favas, naquit à Versailles le 16 avril 1890, et fut baptisé à Cahors, en l'église St Barthélémy, le 17 juillet suivant. Il eut pour parrain Richard de Boysson, son oncle paternel, et pour marraine Madame Izarn, amie de la famille Favas.

Robert fit ses études au collège St Jean, des Eudistes, à Versailles, et prépara l'Ecole Polytechnique au Lycée Hoche de cette ville. Il y fut reçu le 1er octobre 1908 et sortit dans le Génie Maritime en 1910.

Du 1er octobre 1910 au 1er octobre 1911, il accomplit son service militaire, division des Ecoles, à bord du "Brennus".

Il fut nommé ingénieur du Génie Maritime de 3ème classe, le 1er octobre 1911, ingénieur de 2ème classe, le 1er octobre 1912.

Après avoir suivi les cours de l'Ecole d'Application du Génie Maritime d'octobre 1911 à octobre 1913, Robert de Boysson fut versé à la direction des Constructions Navales du 8 septembre 1913 à août 1914.

Lors de la mobilisation, au début d'août 1914, il fut embarqué sur le cuirassé "Paris" pour en achever les installations.

En novembre 1914, il fut mis à la disposition du Ministère de la Guerre et affecté à la Section d'Etudes des Mortiers de Tranchée. Blessé, le 2 janvier 1915, par un éclat de grenade, il fut, après guérison, affecté à la Cie du Génie Maritime n°5, de février 1915 à juin 1915, puis au 85ème Régiment d'Artillerie Lourde à Tracteurs, de juin 1915 à janvier 1916. En octobre 1915 il avait été nommé ingénieur de 1ère classe.

Il fut alors rappelé par le Ministère de la Marine, et affecté, du 26 janvier 1916 à mai 1917, à la Section des réparations de la Direction des Constructions Navales à Toulon; puis, en juin 1917, versé à l'Etat-major de l'Armée Navale, et envoyé à la base Navale de Malte de juin à juillet 1917, et à celle de Salamine-le-Pirée en Grèce, de juillet 1917 à novembre 1918.

Au cours de la campagne 1914-1918, Robert de Boysson obtint la Croix de Guerre, avec la citation à l'ordre du 85ème Régt d'Artillerie lourde, du 11 octobre 1916 :

"Officier très énergique et très brave, a fait preuve, pendant son séjour dans l'Artillerie, des plus brillantes qualités militaires. Appelé à deux reprises différentes et, en particulier, aux attaques de Champagne, à prendre le commandement d'une batterie, a donné à son unité une excellente impulsion et obtenu des résultats très remarqués. A été assez grièvement blessé par les éclats d'une grenade".

En outre, il obtint du Ministre un témoignage de satisfaction, du 3 mars 1917, pour travaux de remise en état, après échouage du torpilleur d'escadre "Cimeterre".

Il reçut la décoration de la Valeur Militaire hellénique, et celle de l'ordre de Léopold de Belgique.

Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur après proposition extraordinaire en 1919, au titre de la guerre (Promotion du Maréchal Fayolle). Journal Officiel du 11 juillet 1920 :

"Très belle conduite au feu. Services particulièrement appréciés à l'Arsenal de Salamine. Une blessure, une citation".

Après l'armistice du 11 novembre 1918, il retourna aux Constructions Navales, à Toulon, jusqu'en décembre 1920 et fut nommé ingénieur principal en juillet 1922.

Il fut l'objet d'une proposition extraordinaire pour Officier de la Légion d'Honneur, le 15 mars 1922, pour le sauvetage du "Prinz Eugen" :

"A fait preuve, dans la conduite des expériences effectuées sur le "Prinz Eugen" et des opérations de renflouement de ce navire, de hautes qualités d'initiative, de compétence et d'activité".

Il reçut encore les félicitations du Ministre le 30 mars 1922 pour la réparation des turbines du "Courbet", et, le 28 avril 1922, pour la réparation des turbines du "Paris" et les études sur les installations du "Thionville" et du "Prinz Eugen".

En janvier 1923, Robert de Boysson fut mis à la disposition du Ministère des Travaux Publics, et fit partie de la Mission interalliée de Contrôle des Usines et des Mines de la Ruhr, où il resta jusqu'en octobre 1923, époque à laquelle il obtint un congé jusqu'à sa mise en retraite en février 1927.

 

Après sa retraite, en 1927, Robert ne resta pas inactif, il occupa des situations importantes dans différentes affaires : Air Liquide. Affaires Coloniales d'Octave Honberg pour laquelle il fit une longue tournée d’inspection en Indochine ». Société du Gaz du Nord et de l'Est.

Pendant la guerre 1939-44 il reprit du service dans la Marine.

Il fut nommé en février 1940 ingénieur en chef de 2e classe et chargé en particulier des services de la main-d'oeuvre en usines.

Il fut fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1946.

A la Libération de la France, il fut

  • affecté au service du Contrôle Economique en Allemagne à la Mission interalliée à Berlin
  • chef de la division production industrielle GFCC (Commandement en chef français en allemagne), Berlin

En ces qualités, il rédige

  • « Sur le plan bizonal industriel », 21 novembre 1947
  • le 9 juillet 1948 une Note sur les relations commerciales et industrielles franco-allemandes, laquelle expose que l’emploi du dollar comme monnaie de paiement constitue une gêne considérable à la renaissance des relations industrielles franco-allemandes, même si certaines maisons sont prêtes à étudier des compensations.
  • le 17 juillet 1948 une seconde note sur « Les relations commerciales et industrielles franco-allemandes » signalant que le Gouvernement français serait favorable à une réorganisation de l’ACIA sous l’égide du CNPF, avec un siège à Paris et une succursale en Allemagne etl souhaiterait aussi que l’on réintroduise la lettre « F » pour « français » dans la dénomination de l'Association pour le commerce et l’industrie en Allemagne (ACIA), créée en 1945 pour « susciter la formation d’une Association de commerçants et industriels français ayant exercé leur activité en Allemagne [pour] regrouper nos compatriotes ayant déjà été, avant-guerre, en relations d’affaires avec l’Allemagne, ainsi que nos commerçants et industriels désireux, soit d’y nouer des rapports, soit de s’installer dans la zone soumise à notre administration ».

C'est d'ailleurs en 1948 que l'on songe à lui confier le poste de Délégué général de l'ACIA, désormais en cessation des payements. En sa faveur, ses nombreuses relations, le fait qu'il soit bien introduit auprès du Gouvernement militaire de Zone Française d'Occupation, et le fait qu'il soit « frère de l’ancien directeur du Paris-Orléans et oncle du député ». D’autres lui reprochent en revanche d’avoir prévenu « qu’il ne ferait pas le jeu des trusts en Allemagne ». Ce dernier argument parait l'avoir emporté.

 

Le 11 juin 1918, Robert de Boysson épousa, en l'église St Louis à Toulon, (Yvonne, Marguerite-Marie) Simone Clarke de Dromantin. Les témoins furent pour le marié, l'ingénieur général du Génie Maritime Maugas et l'ingénieur en chef du Génie Maritime Fuzier, ses supérieurs hiérarchiques.

 

Robert de Boysson devait décéder le 24 mai 1970.

 

frères et soeurs :  
 

enfants : Micheline, Jean-Pierre, Jacques, Alain, Christian