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| père : Bernard | mère : Marguerite Penet de Monterno | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Paul de Boysson Colonel
23 octobre 1897 - 11 mars 1959 |
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conjoint : Hélène Meaudre | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Paul (Régis, Anne, Marie, Joseph) de Boysson est né le 23 octobre 1897 au Château de la Condamine (Loire), propriété des parents de Marguerite de Monterno. Il fut baptisé le 18 novembre 1897 dans l'Eglise de St Julien-Molette. Il eut pour parrain et marraine ses grands parents le général Paul de Boysson et la vicomtesse de Monterno, née de la Villardière. Il fit ses études à Lyon, d'abord chez les R.P. Maristes puis chez les R.P. Jésuites et ensuite, pendant six mois, au collège de Sarlat. Il venait de passer son baccalauréat de philosophie, quant à peine âgé de 17 ans et demi, il signa son engagement au 21ème Régiment de Chasseurs, le 3 mars 1915. Maréchal des Logis estafette dans l'Infanterie, il se présenta en mai 1917 au cours des aspirants d'artillerie à Fontainebleau. Aspirant au 252ème Régiment d'Artillerie, il fut promu sous-lieutenant à titre temporaire le 1er janvier 1918. Démobilisé en 1919, il s'engagea, en février 1920, comme sous-officier au 16ème régiment de Chasseurs en garnison à Beaune. Reçu à l'Ecole de Saumur, en octobre de la même année, promu souslieutenant en octobre 1921, avec rappel de décembre 1919, il fut envoyé à Castres au 19ème régiment de Dragons, puis au Maroc où il commanda longtemps les deux pelotons de Spahis, détachés à Taroudant, qui se trouvaient alors isolés de tout. Rentré en France en 1925, classé au 8ème Régiment de Chasseurs, il fut détaché, comme lieutenant d'instruction, à l'Ecole de Saumur le 1er octobre 1929 (il apparait déjà comme lieutenant à Saumur dans des résultats de courses hippiques de juillet 1929), et y resta comme instructeur. Il y fut nommé Capitaine en décembre 1933. Il eut par la suite diverses affectations dans la cavalerie, notamment dans une unité de Spahis Marocains à Senlis. Médaillé militaire en 1920, Chevalier de la Légion d'honneur en 1934, Paul de Boysson est titulaire de la Croix de guerre avec les quatre citations suivantes: 1 ° - "Le Maréchal des Logis de Boysson, jeune sous-officier des plus énergiques. Sur la Somme, dans le secteur de Maison de Champagne et de St-Hilaire, a accompagné journellement ses officiers en reconnaissance, de jour comme de nuit, sous les bombardements les plus violents. Toujours disposé à remplir des missions périlleuses, toujours prêt à marcher avec une bravoure calme et souriante". 29 avril 1917. Ordre de la Division d'Infanterie Signé : Mordacq 2° - "De Boysson, pendant les opérations de septembre et de novembre 1917, chef de section dans une batterie particulièrement exposée, a puissamment contribué, par son énergie et son entrain à la brillante tenue du personnel qu’il dirigeait". 15 décembre 1917. Ordre de la Division d’Infanterie 3° - "De Boysson, jeune officier d'un allant au-dessus de tout éloge, toujours prêt à faire les reconnaissances les plus avancées, à rendre des services exceptionnels pendant les journées qui ont suivi l'attaque du 18 juillet, en assurant la liaison avec le commandement de 11 artillerie" . 11 août 1918 - A.D. 5ème Division d'Infanterie 4° - Ordre général n°247. "Le Général commandant le 30ème Corps d'Armée cite à l'ordre du Corps d'Armée, le sous-lieutenant de Boysson R.A.M.J.P. A commandé sur sa demande le détachement de liaison près de l'Infanterie du 20 au 25 août 1918 ; a traversé, en plein bombardement, une zone des plus dangereuses pour aller en première ligne préciser les positions, d'où l'ennemi gênait la progression de l'Infanterie". 23 septembre 1918. Signé : Penet
Paul de Boysson épousa, à Lyon, le 1er juin 1926 en l'église de la Rédemption, Hélène Meaudre. Les mariés reçurent la bénédiction nuptiale des mains de l'abbé Charles de Boysson, oncle à la mode de Bretagne de Paul. Les témoins furent pour le marié : le colonel Cazenave, commandant le 8ème Régiment de Chasseurs et le Colonel de Boysson commandant le 20ème Régiment de Dragons, son oncle à la mode de Bretagne. Paul a fait la campagne de 1940 et terminé la guerre en 1944 en contribuant à la libération de Lorient où il a été cité. Il quitte l'armée peu après la guerre comme colonel, officier de la Légion d’honneur. Il est décédé le 11 mars 1959 à Belley (Jura) pays de son épouse Hélène Meaudre.
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