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  père : Eugène Boby de la Chapelle mère : Claire de Chaunac Lanzac      
 

Galiéne Boby de la Chapelle

 

22 juillet 1899 - 4 octobre 1949

 

  conjoint : René de Boysson  
 

 

Galiéne (Cécile, Marie, Pauline) Boby de la Chapelle est née à Nontron le 22 juillet 1899.

Galiène eut pour parrain son oncle Alphonse Boby de la Chapelle, ancien préfet du Second Empire et pour marraine, la comtesse Louis de Chaunac, sa grand-mère maternelle.

Son père, Eugène (Etienne, Edouard) Boby de la Chapelle,officier de la Légion d'honneur, était né à Alger le 18 juillet 1862 et avait eu pour parrain le lieutenant-colonel Eugène Auguste Boby de la Chapelle, des Dragons de l'Impératrice, tué à Gravelotte, le 16 août 1870. Il avait épousé, à Paris, le 12 août 1890, en l'église St Eugène, Claire (Suzanne, Marie, Henriette) de Chaunac Lanzac, née au château de Laroussie (Dordogne) le 31 août 1870, et qui eut pour parrain le Baron Gustave de Pichon-Longueville, son oncle paternel.

La famille Boby de la Chapelle, bretonne, remonte assurément à Claude Bobye (1491-1540). Joseph François (1701-1762) établit à Nantes un commerce maritime fort prospère et fut fait comte par Louis XV. Son fils Louis René fut fermier général sous Louis XVI.

En 1922, Galiène épousa son cousin René de Boysson. Le mariage fut célébré à Lille, en l'église St Michel, le 27 avril 1922, et fut béni par l'abbé Charles de Boysson, frère du marié.

Les témoins furent pour la mariée: le lieutenant-colonel Comte Henri de Chaunac, son oncle maternel, et René Boby de la Chapelle, son oncle paternel.

 

Geneviève Bernheim de Villers, par A. Renoir, Musée du Louvre

René et Galiène recueillirent dans leur foyer, après la mort de Jean Boby de la Chapelle, frère de Galiène mort pour la France à Evreux en 1940, les enfants qu'il avait eu avec Geneviève Marianne Henriette Bernheim de Villers : Rolande et Philippe. Ces derniers étaient orphelins, ayant déjà perdu leur mère avant la guerre. Rolande (1929) et Philippe (1932) furent complètement intégrés dans leur nouvelle famille et conservèrent pour Galiène et René une affection véritablement filiale.

 

En observant les lieux de naissance de ses enfants, on voit que Galiène suivit constamment son mari dans les diverses résidences où sa carrière l'appela. C'est ainsi que les premières années de leur mariage se passèrent en Syrie, dans un pays non encore pacifié, et où éclatèrent de violentes révoltes. Le courage et l'énergie de la jeune femme étaient au niveau de ceux de son époux. Ses qualités de maîtresse de maison laissèrent le meilleur souvenir à Damas comme à Tunis.

Galiène devait rendre son âme à Dieu le 4 octobre 1949 à la suite d'une maladie contractée de nombreuses années plus tôt, en Syrie (dyssentrie amibienne). Son départ prématuré devait être cruellement ressenti par tous, particulièrement ses enfants qui sortaient à peine de l'adolescence et dont le dernier, Henri René, n'avait pas encore 8 ans.

 

 

frères et soeurs

Suzanne

Edouard

 

Jean

Hubert

Louis

Pierre

 
 

enfants : Yolande, Xavier, Nicole, Odile, Hubert, Henri-René