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Mas Robert
 
 

 

 
 
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Mas-Robert

 

Construit autour d'une cour accessible par une allée de Châtaigniers, le château de Mas Robert est essentiellement constitué d'un premier corps de bâtiment quadrangulaire à deux niveaux et d'un second corps de bâtiment de plan allongé élevé sur trois niveaux. Ce dernier est flanqué de deux tours juxtaposées: une tour carrée precée de baies géminées et une tour ronde coiffée d'un toit conique. 

forme primitive de Mas-Robert

Le château existait déjà au XVIe siècle. Il fut pillé et incendié par une expédition prostestante le 3 juin 1574. Le capitaine huguenot Bordes (proche de Geoffroy de Vivans avec lequel il prit la ville de Domme) le reconstruisit bientôt. La propriété ensuite transmise à la famille d'Abzac suite au mariage, en 1660, d'Olympe de Bordes et d'Armand d'Abzac, seigneur de la Feuillade.

La propriété passa ensuite à la famille de Besson, à laquelle Jean de Boysson (N°13) et sa femme Marguerite de Beaupoil de Saint-Aulaire l'achetèrent en 1895.

C'était alors une ruine qu'ils réédifièrent eux-mêmes sans le concours d'aucun architecte. La propriété fut d'abord ceinte d'une belle balustradre. Elle fut peut être exhaussée. Une troisième tour, de forme rectangulaire et coiffée d'un toit à pans, fut ajoutée. Une croix, jouxtant l'entrée de la propriété (photo n°1) a été dessinée par Marguerite elle même (Anne Bécheau précise qu'elle est la jumelle d'une croix présente dans le cimetière de La Roque-Gageac). C'est ainsi que la demeure est devenue un des jolis châteaux du vieux Périgord.

A. Becheau rapporte que Jean de B. pris possession en 1923 du moulin du Bigail, lequel remontait au moins à 1647. Il achèta aussi dans les années 1920 le moulin du Treuil (ou Griffoul-Bas) qui est mentionné dès 1725. Il "transforme la maison du réservoir en laverie et, dans la grotte proche du moulin fait écraser des coquilles de noix grâce à l'électricité produite au Moulin-bas. La farine ainsi obtenue, le "fleurage", était déestinée aux fonderies et au saupoudrage du pain. Vers 1940, il aurait fait installer une turbine pour la production d'électricité et le chauffage. Le moulin où l'on faisait de l'huile et de l'eau de noix fonctionnera jusque dans les années 1960".

Mas-Robert est aujourd'hui habité par Margerite de Boysson, (N° x13,2,3) épouse d'André (petit fils de Jean)