Existence d'une famille Boysson à Villefranche

Il y a avait eu une famille Boysson vivant à Villefranche connue dès 1530. Françoise Auricoste dans La Bastide de Villefranche du Périgord, signale un Guinot Boysson, consul de Villefranche en 1553 représentant aux états généraux du Périgord . Il est le fils d'honnête homme Raymon Boysso, marchand et habitant de Villefranche, cité peu avant 1530. Le qualificatif d'honnête homme indiquerait une promotion sociale en cours. Il y a encore des Boysson à Villefranche à la fin du XVIIe s., le terrier de 1669 mentionnant un Boysson qui, avec un Bach, est l'homme le plus riche de la ville*.

 

* Existence d'une famille Boyssou, protestante, à Villefranche

F. Auricoste dans La Bastide de Villefranche du Périgord, signale un certain nombre de Boyssou, protestants. Un sieur Bouyssou, protestant, habite vers 1680 à Besse, cad à 5km de Villefranche.Me Gédéon Bouyssou, notaire royal de Saint Cernin, exercant le 9/02/1684 est père de Jean Boyssou, Jeanne, catherine et Anne de Boyssou, qui habitent tous Villefranche du Périgord en 1701. En 1685, des Bouyssou de Sainte Croix, dont une veuve née Isabeau Cazette, abjurent le protestantisme. En 1701, Jacques Boyssou, habitant de Ganiac, Me apothicaire, abjure le protestantisme.

L'auteur conclut que " Les Boysson et les Boyssou descendaient de la même souche. Au départ, les Boysson s'appelaient Bouysso comme les Bouyssou mais, dans la campagne de Saint Cernin, on prononcait le "O" "OU", à l'occitane, tandis que les fils de Bernard allant au collège en ville, à Cahors et Toulouse, furent appelés Boysso puis Boysson. La rupture avec la famille du notaire Gédéon Bouyssou, alliée aux Cazette, s'explique par la religion: les Bouyssou avaient choisi le calvisime.