Chroniques (déagréables) :

Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, P.-M. Dioudonnat, 1994 :

" BOYSSON (de).

Périgord (Villefranche), Quercy Considérée comme noble par plusieurs recueils nobiliaires, cette famille n'est cependant pas mentionnée par le Catalogue de la noblesse française de Régis Valette.

En fait, elle frôla seulement la noblesse à la fin de l'Ancien Régime. Antoine de Boysson décédé en 1667, écrit Chaix d'Est-Ange dans son Dictionnaire des familles françaises, "vint se fixer à Cahors et fut pourvu de la charge de président du présidial de cette ville que sa descendance conserva jusqu'à l'époque de la Révolution". Un siècle plus tard, en 1767, Bernard de Boysson (né en 1741) acquit la charge d'avocat général près la cour des aides de Montauban et prit part aux assemblées de la noblesse tenues en 1789 à Cahors, mais sans que cette charge ait anobli sa famille.

L'étude de François Bluche et Pierre Durye sur L'anoblissement par charges avant 1789 indique bien que la charge d'avocat général près la cour des aides de Montauban est une charge de noblesse graduelle, c'est-à-dire conférant la noblesse transmissible par l’exercice durant deux générations consécutives."