Menu du site

 

Accueil

 
Membres
Maisons Familiales
Entre nous...
Liste de diffusion
 
 
 


 

Me contacter
 
Mazerac (paroisse de Dégagnac )
 
 

 

Mazerac, façade Sud
Mazerac, façade Est
   
Mazerac, façade Nord
Mazerac, façade Nord
   
Fenêtre de la tour

Le fief de Mazerac, bien noble, est mentionné en 1259, appartenant à la famille de Rampoux.

Il passe ensuite à la famille de Saint-Gily (branche de Saint-Pantaléon).

Nous ne connaissons pas le lien entre ces Saint-Gily, Seigneur de Saint Pantaléon et les Saint-Gily, seigneurs de Péchaurié, Lherm, Vaysse, etc... Ce lien est toutefois probable car on trouve un Jean de Saint-Gily, seigneur de Péchaudié, témoin de mariage en 1464 d'Esclarmonde de Saint-Gily, fille de Marquès, ci-dessus.

Le 25 mai 1449, noble Marques de Saint Gily, seigneur de Saint Pantaléon est qualifié de "seigneur de Mazerac" dans une vente consentie par noble Robert de Rampous de rentes à prendre sur le tènement de Rampoux (ADD 2E1843-1) pour le prix de dix écus d'or coin de Toulouse. Il accense Mazerac en douze pagésies en 1451. La tour est mentionnée à l'occasion du guet qui est imposé aux habitants en cas de péril (J. Lartigaut, 2000). Marquès de Saint Gily est encore seigneur de Mazerac en 1468.

En 1504, son fils Nicaise de Saint-Gily, sieur de Saint-Pantaléon, dénombre, parmi d'autres biens, une maison noble à Mazerac (L. d'Alauzier, 1984). 

Il semblerait que, à la suite d'une alliance entre la famille de Tayac, seigneurs de Faure, et la famille de Saint-Gily, le repaire soit passé entre les mains de cette première.

C'est ainsi que Bernard de Boysson achète le chateau et ses dépendances à "noble Jeanne de La Mote, veuve de Jean de Tayac de Saint Gily et demoiselle de Faure, saint Pantaleon et Mazerac" le 5 février 1613. Il y teste en 1639.

Après le partage de la succession de son fils Antoine, Mazerac aurait été vendu avec des terres de Dégagnac à Jacques Victor de Clermont, pour couvrir le passif. Il passe ensuite en 1681 à Pierre Ginibert, marchand à Gourdon et à Melle Boyssonet, veuve de Roques, apothicaire. En 1762, Guillaume de Marsis rend hommage pour le domaine noble de Mazérac. Celui-ci, encore possesseur du bien, informe Isaac de Boysson en 1778 ( add 2 E 1843-19) qu'un individu serait acquéreur.

Selon certains auteurs, la Tour de Mazerac serait une "salle", tour isolée en maçonnerie dérivée de la motte en bois du haut Moyen-Age. La motte était en effet une tour carrée en charpente construite sur une butte entourée de pieux.

La charpente en bois aurait été remplacée par une tour de maçonnerie, avec des étages en plancher. Cette structure était très dangereuse car très inflammable. Vinrent ensuite des étages, voutés, nécessitant des murs plus épais et permettant des constructions de plus en plus hautes.

Les ouvrages isolés ont disparu avec l'apparition de l'artillerie qui les rendait très vulnérables.