Boysso présents à Rampoux

	Originaire de Montpeyroux, près Laguiole, en Rouergue ( Aveyron). Contracte un accensement du 1/7e de Rampoux en 1471, auprès de Pons de Castenau, seigneur d'Assier
	Possède, avec ses frères, des terres à Rampoux, près de la route de Salviac, et à Brouzioles en 1496
	Jean et Pierre, frères, sont les petit fils de Raymond, peut-être les fils de Pierre. Ils achètent des nouvelles terres en 1521 à Rampoux (village du Repaire). C'est sans doute ce Jean qui, prêtre encore vivant en 1574, avait fait le 12 septembre 1555 un legs de 80 £ aux filles de son neveu Antoine (qui fera l'objet de transactions jusqu'en 1635).
	Antoine. Fils de pierre ? En tout cas neveu du Jean Boysso, prêtre, et frère d'autre Anthoine Boysso . Il habite Cessac, près de Rampoux. Il épouse vers 1550 Jeanne de Goudal. Il teste le 18/04/1574 , en sa maison de Cessac, et demande à être enterré à Rampoux dans le tombeaux de ses prédecesseurs. Il lègue 160£ et quatre robes à chacune de ses filles, l'usufruit de ses biens à sa femme et institue son fils Valentin héritier universel. Pierre. Fils de Pierre ? Il a des terres à Brouzioles, Cessac et la Millague.
	Valentin ou François Valentin. Son héritage donnera lieu à un procés entre ses soeurs et Jean Lugol, chirurgien. Marguerite épouse Antoine Francès le 12 (ou 30) avril 1576. Avec sa soeur Jeanne, elle intente un procès à Jean Lugol devant le sénéchal du Quercy en son siège de Gourdon en 1596. Jeanne épouse Durand Francès. Jean, dit "Courtis". Vend le 15/07/1589 à Jean Delpech dit "lou fraire" des terres à Brouziole, Cessac et la Millague, dans le terroir de Rampoux, confinant les terres de sa nièce Alix de Boysson, de Valentin Bouyssou, de Pierre Bouyssou. Le contrat est passé à Lavercantière chez Pierre Grangié, soldat, pour 800£. Jean se fixe à Bourbou dans la maison de son épouse Marie Rouquié qui lègue à son fils le 27/10/1589 120£ et un pré à Bourbou appelé del Perré, confrontant avec ceux d'autre Antoine Bouissou, macellier X, frère de Jean, père d'Alix
	Jeanne Francès épouse le 23/01/1601 Michel Pourtalh; maçon au Repaire, fils de Jean qui eut à soutenir en 1613-1614 un procés contre Anet, sgr de Rampoux Antoine semble avoir une descendance qui subsiste au Bourbou
	Jeanne Portalh épouse le 27/01/1629 Marc Delpech, notaire à Rampoux, fils de Jean, acheteur de Jean Bouyssou. Il procède en 1628 à des échanges de terre avec Alix de Boysson, veuve de Marot Delpech.

Cette famille est originaire de Montpeyroux situé dans le canton de Laguiole, en Aveyron. Aux archives de l'Aveyron, cahier C - note 1324, au sujet de Lauzine (droits de mutation) reçus par Jean Gernilhac de 1567 à 1583 pour le mandatement de Laguiole, sont mentionnés :

" Batiments en ruine et autres immeubles situés au hameau del Bouyssou achetés de Raymond Boysso par Sire Branguier Viala, seigneur d'Entraygues et de Marsa".

Cette famille est arrivée à Rampoux en 1471 par un accensement. On trouve en tous cas à ce sujet un parchemin dans le fonds Boysson ( côte 2E 1843-50 ) de mai 1471 ayant trait à l' "accensement par Béatrice de Béral, mère et procuratrice de Pons de Castelnau, sgr de Reyrevignes et co-sgr d'Assier, de la septième partie du terroir de Rampoux à Raymond Boysso et à son fils Pierre".

Louis d'Alauzier a fourni un extrait de la minute originale du notaire:

" Béatrice Béral, mère et procuratrice de Pons de Castelnau, seigneur de Reyrevignes, co-seigneur d'Assier, accense à Raymond Boysso et à Pierre son fils, de Montpeyroux, paroisse Saint-Rémi de Bedène, diocèse de Rodez, la septième partie de Rampoux, avec eaux, bois, terres, herbages, qu'il a par indivis avec les autres habitants de Rampoux, confinant les terres de Lavercantière, les terres de la paroisse de Dégagnac et Mazérac, et le terres de la Boire del Colombier avec toutes juridictions comme convenu dans un instrument de vente de feu Abrias de Castelnau Reçu par Brossandi, notaire à Figeac

Cens :

• 2 sétier de froment
• 3 sétier d'avoine
• 1 litre de cire
• 1 paire de gélines

Les blés seront remis à St Julien, et le reste à St André.

Et autant d'acapte etc...

Et de même les pagés reconnurent devoir à Pons ratione intrarum acensamenti predicti 20 écus. Ils paieront 10 pour la pentecôte, 5 pour St Michel, 5 pour Noël.

Vu par Pons de Castelnau, le 19 août 1471 " .