Richard de Boysson

 

6 juin 1888 - 10 janvier 1920

 

 

Richard (Marie,Jean) de Boysson naquit à Sarlat le 6 juin 1888. Il eut pour parrain Richard de Boysson, son oncle et pour marraine la Comtesse de Saint-Aulaire, née de Vienne, sa grand-mère.

Il fit ses études au collège de St Joseph à Sarlat. Ses études interrompues, il fit un stage à Bordeaux dans une maison d'affaires coloniales. Il se rendit ensuite en A.O.F. où il continua ses stages sur place dans les Etablissements Daves et Chaumet et Maurel et Prom.

Il crée par la suite sa propre maison de commerce et fonda des comptoirs à Sikasso-Boucoumi-Bobo-Diou- lasso. Pendant la guerre 1914-1918 il fut mobilisé et maintenu sur place.

Le 3 décembre 1919, Richard épousa à Saint Pierre de Colle Valentine de Maillard-Taillefer, fille du Comte Georges de Maillard et de Madeleine Wlgrin de Taillefer. En regagnant le Sénégal avec sa jeune femme et après s'être embarqués à Bordeaux, ils périrent tous deux le 10 janvier 1920 dans le naufrage de "L'Afrique" sur les côtes de Mauritanie (banc d'Arguien).

extrait du journal de Sarlat "Le Glaneur" paru à l'époque :

"Cette catastrophe a été un terrible coup pour un trop grand nombre de familles et nous compatissons du fond du coeur à la peine cruelle de toutes: mais on comprendra que nous soyons plus particulièrement touchés de la douleur de celle de nos compatriotes dont les êtres aimés ont été si inopinément et si effroyablement les victimes.

Citons parmi elles la famille de Boysson et de Maillard-Taillefer dont l'accablement est inexprimable, ce qui, hélas! ne se comprend que trop !...

Le 3 décembre dernier, M. Richard de Boysson, fils de Jean de Boysson, l'éminent avocat de Sarlat épousait en la cathédrale de Saint Front de périgueux Melle de Maillard-Taillefer de Beaussac et les deux jeunes et si charmants époux, qu'il nous avait été donné de pouvoir saluer à leur départ, se rendaient au Haut-Sénégal où M. Richard de Boysson s'était créé une très importante situation, lorsque l'indescriptible malheur les a si inexoblement frappés !...."